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jean-luc romero - Page 29

  • Mon Edito au journal de l'ADMD : ne pas se démobiliser !

    Dans un changement éthique et sociétal aussi profond que celui induit par la légalisation de l’euthanasie et le suicide assisté, il y a trois batailles à mener : celle de l’opinion publique, celle des soignants et celle des élus :

    • L’opinion publique porte des valeurs, manifeste, réclame et revendique.
    • Les soignants posent des actes encore illégaux et font pression sur leur Ordre.
    • Les élus votent les lois et mettent en forme la revendication.

    L’ADMD et les militants pour le droit de mourir dans la dignité ont déjà remporté une bataille de façon très nette. Celle de l’opinion publique. Selon les différents sondages, entre 90 et 96% des Français sont favorables à la légalisation de l’euthanasie et le suicide assisté (ce sont ces mots que comprend l’opinion publique, et aucun autre…).

    Par l’agrément obtenu initialement en 2006 pour la représentation des usagers du système de santé dans les instances hospitalières ou de santé publique, par le travail des représentants de l’ADMD, par le travail fait auprès des médecins, des infirmiers et des étudiants de ces deux professions, le corps des soignants est devenu pour la première fois, en janvier 2013, majoritairement favorable à notre revendication. Des médecins se déclarent favorables à la légalisation de l’euthanasie et/ou du suicide assisté, d’autres pratiquent des gestes ou assistent. Et il n’y a pas si longtemps, le président du Conseil national de l’Ordre des médecins que j’ai rencontré indiquait qu’à la condition qu’elle ne soit pas « médicalisée », il n’était pas opposé à l’aide active à mourir. Notre Fichier national des directives anticipées est régulièrement interrogé par des médecins pour connaître les volontés de leurs patients. Le ministère de la santé comme la HAS nous sollicitent régulièrement…

    Enfin, il reste à gagner la bataille des élus. Pourtant, jamais, depuis quelques années, la question de l’aide active à mourir n’a été autant débattue à l’Assemblée nationale et au Sénat : plusieurs propositions de loi ont suivi un beau parcours législatif. En 2009, une proposition de loi presque parfaite était discutée en séance publique à l’Assemblée nationale. Pour la première fois, dans un programme présidentiel, cette question y figurait puis a occupé plusieurs années d’un quinquennat inachevé. Certes, ce processus n’a pas abouti – pas encore – de la façon que nous souhaitions.

    Notre association est arrivée à un point qu’elle n’a jamais atteint, tant en terme de notoriété que de puissance médiatique, financière et militante.
    Nous devons continuer à agir et rester mobilisés, même si la déception existe…

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  • Retrouvez-moi pour une réunion fin de vie le 9 mars à 19h45 à Paris 02 !

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  • Merci aux personnalités qui ont signé l'appel de l'ADMD §

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  • Appel de personnalités pour le Droit de Mourir dans la Dignité !

    Communiqué de l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité :
    De nombreuses personnalités en faveur d’une loi de liberté

     

    De nombreuses personnalités se sont réunies en collectif à l’initiative de Jean-Luc Romero, président de l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité (ADMD), pour redire haut et fort leur profonde insatisfaction à la suite de l’adoption de la loi Claeys-Leonetti sur la fin de vie. Les noms des premiers signataires* ont été publiés en couverture du Journal n°136 de l’association, diffusé ce jour.
    Artistes, responsables politiques, écrivains…, tous sont intimement convaincus de la nécessité absolue de légiférer en faveur d’une loi de Liberté légalisant enfin l’euthanasie et le suicide assisté.
    Ensemble, ils demandent au Président de la République, au Gouvernement et au Parlement d’entendre enfin les attentes de plus de 90% des Français qui se sont prononcés en faveur d’une loi permettant à chacun, selon ses propres volontés, de mourir dans la dignité.
    Comme déjà plusieurs pays d’Europe, il est temps que la France permette à ses concitoyens de choisir leur fin de vie, grâce à un accès universel aux soins palliatifs, à l’euthanasie active ou encore au suicide assisté, respectant ainsi leurs volontés et celle de leurs proches.
    Pour Jean-Luc Romero, pour les 66.000 adhérents de l’ADMD et pour les nombreuses personnes qui les soutiennent, le combat en faveur d’une loi d’ultime liberté continue !

     

     

     

     

    APPEL

     

     

    Nous, membres du comité d’honneur et amis de l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité, revendiquons la liberté de choisir le moment et la manière de terminer notre vie, comme cela est déjà possible dans plusieurs pays d’Europe, que ce soit

    • grâce à un accès universel aux soins palliatifs,
    • grâce à une euthanasie active,
    • grâce à un suicide assisté.

    Notre mort nous appartient et nul n’a le droit, au moment où notre vie ne sera plus que de la survie, de décider pour nous-mêmes et de nous imposer des choix qui ne seront pas les nôtres.

    Nous demandons au président de la République, au Gouvernement, aux parlementaires, d’entendre notre demande – qui  est également celle de plus de 90% des Français – et de doter la France d’une loi de liberté, d’une loi d’égalité, d’une loi de fraternité, d’une loi républicaine, qui permette à chacun de mourir en dignité.

    Nous, membres du comité d’honneur et amis de l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité, encourageons les Françaises et les Français qui souhaitent une fin de vie douce et apaisée à rejoindre notre revendication pour le droit de mourir dans la dignité.

     

  • Procès de 6 étudiants pour homosexualité en Tunisie : esprit de la révolution, es-tu là ? (Ma tribune sur l'Obs.com)

    Procès de 6 étudiants pour homosexualité en Tunisie : esprit de la révolution, es-tu là ?
    A lire sur Le Plus Obs (ici)

     


    Il y a quelques semaines, le 14 janvier, la Tunisie fêtait sa révolution, celle qui a mis fin à la dictature. Celle qui était porteuse de tant d’espoirs pour le peuple tunisien. Celle qui a consacré les libertés individuelles… en tout cas qui aurait dû les consacrer.
    Car, si personne ne peut remettre en cause l’extraordinaire portée de ce printemps arabe, nous ne pouvons que constater que certaines populations en Tunisie sont totalement exclues des bénéfices de celles-ci, au premier desquelles les personnes LGBT.
    Un exemple dramatique parmi tant d’autres : le 10 décembre dernier, six étudiants étaient condamnés à la peine maximale de prison pour homosexualité. Ils étaient également bannis pour cinq ans de la ville de Kairouan. Ils repassent en procès demain, le 25 février et à l’heure où j’écris ces lignes, j’attends, nous attendons encore et toujours, une réaction des pouvoirs publics français…
    Soyons concrets : être gay en Tunisie, c’est tout simplement risquer la prison sur la base de l’article 230 du Code pénal. Un article comme la marque indigne d’une dictature dont les tunisiens n’ont pas encore réussi à enlever toutes les traces…
    Cet article 230 du code pénal tunisien n’est pas un article oublié. C’est un article appliqué. Cet article 230 est une honte. De très nombreuses associations et surtout, de très nombreux citoyens et associations tunisiennes ont demandé sa suppression. Publiquement et dans les médias.
    Cette répression aveugle des personnes LGBT en Tunisie est un peu à l’image du monde actuel. Ce sont encore aujourd’hui près de 80 pays qui condamnent pénalement les relations homosexuelles. Dans huit pays, l'homosexualité est punie de mort … Dans de nombreux pays, une véritable traque aux homosexuels est installé et encouragé par les pouvoirs publics. En Inde, dans la plus grade démocratie du monde, la Cour suprême a rétabli la pénalisation de l'homosexualité. Au Maroc, il y a quelques temps, un magazine titrait en une, en 2015: "faut-il brûler les homos?".
    Il y a quelques mois, le prix Nobel de la paix était attribué au quartet menant le dialogue national en Tunisie, qui, je cite, s’était distingué pour « sa contribution décisive dans la construction d’une démocratie pluraliste en Tunisie après la révolution du jasmin de 2011 ».
    La Tunisie a été à l’avant-garde de ce printemps arabe. Ce pays est beau, ce pays est grand. Et la suppression de cet article 230 ne le rendrait que plus beau et plus grand !

  • L'ONU pour l'égalité LGBT. Mais où en est la dépénalisation universelle de l'homosexualité ?

    Récemment, l'ONU a publié un timbre pour promouvoir l'égalité pour les LGBT: c'est bien sûr une excellente nouvelle et un très beau symbole
    Mais les symboles ne sont pas suffisants s'ils en sont pas suivis d'actes.
    Aujourd'hui, encore 80 pays pénalisent l'homosexualité. Il devient urgent que l'ONU vote enfin la dépénalisation universelle de l'homosexualité ! Cela devient urgent !

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  • A Châteauroux, je rappelle que une loi sur l'euthanasie est une garantie contre les dérives !

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  • C'est dit ... sur France Bleu Berry !

    L'engagement 21 n'est pas respecté, la nouvelle mouture de la loi #Findevie ne place pas le patient au centre- @JeanLucRomero sur @FB_Berry.png

  • Invité de France Bleu Berry à 7h45

    A l'occasion de ma réunion ADMD à Châteauroux demain, je suis l'invité ce jeudi matin de la rédaction de France Bleu Berry pour évoquer la question  de la fin de vie et l'ADMD.

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  • Hier, à Aix-en-Provence : Battons-nous pour notre Ultime Liberté !

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  • Réunion sur la fin de vie à Aix-en-Provence à 18h

    Je suis l'invité de la Ligue des Droits de l'Homme ce mardi à l'IEP d'Aix-en-Provence sur le thème "Vieillir et mourir dans la dignité : un droit pour tous ?" Je vous attends nombreux !

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    aix en provence,jean-luc romero,euthanasie

  • Mon intervention à la région Ile-de-France sur l'aide aux victimes de l'Etat Islamique

    Madame la Présidente, Messieurs les Vice-Présidents, Chers collègues,

    Plus de 250 000 morts, dont près d’un tiers de civil parmi lesquels plus de 12 000 enfants. C’est le terrible bilan provisoire de la guerre qui fait rage en Syrie depuis plus de quatre ans. Nous le savons tous.
    Comme si la guerre ne suffisait pas, cette région du monde a vu naitre et se développer un nouveau groupe de terroristes djihadistes qui se fait appeler l’Etat islamique, mais qui n’a d’état que le nom. Ces terroristes persécutent sans relâche ceux qu’ils estiment ne pas être conformes à leurs préceptes, des préceptes prônant l’intolérance, la haine et la violence.
    Des hommes et des femmes sont chassés, pourchassés, réduits en esclavage ou massacrés parce qu’ils sont issus d’une ethnie différente, qu’elles pratiquent une autre religion, qu’ils défendent des positions politiques non conformes, ou qu’ils ont une orientation sexuelle différente, ou qu’ils sont transexuels.
    Nous sommes aujourd’hui les témoins de crimes de guerres, d’une épuration ethnique, culturelle, religieuse et des homosexuels. Vous l’avez rappelé dans l’exposé des motifs, c’est la diversité même de cette si riche région du monde, berceau de nombreux trésors de notre civilisation, qui est en péril.
    Nous saluons les différentes initiatives, celles du Conseil de Sécurité des Nations Unies, mais aussi de Paris qui en raison de l’urgence a su se mobiliser rapidement et je veux saluer ici Anne Hidalgo.
    Mais ce sujet, nous l’avons déjà abordé à la Région Ile-de-France, dans sa globalité. Je ne parle pas seulement du vœu du groupe LR de l’année passée, mais aussi et surtout, du fond exceptionnel débloqué par le précédent exécutif, par Jean-Paul Huchon, Roberto Romero pour venir en aide aux populations qui fuient cette région en guerre.
    Une aide décidée et votée par l’Assemblée délibérante et dont nous espérons voir rapidement tous les crédits versés aux porteurs de projets retenus.
    Avec ce rapport vous proposez des actions pour venir en aide, sur place, à ces populations victimes de violences ethniques et religieuses. Cela est vraiment nécessaire, il faut en effet permettre à ces femmes et ces hommes de rester chez eux quand ils le souhaitent. Si nous partageons le but recherché, nous regrettons cependant une vision trop étroite, comme si vous ne perceviez le problème qu’au travers de la seule situation des Chrétiens d’Orient qui est dramatique mais qui n’est pas la seule. Vous en conveniez-vous-même en commission sur les homosexuels, persécutés, torturés et tués.  
    Or si vous prévoyez une aide, elle doit avant tout refléter l’universalité, pour n’oublier personne. Nous espérons à ce titre que les amendements déposés par les différents groupes de gauche seront acceptés. Tout comme nous espérons que vous nous indiquerez que les crédits votés pour les réfugiés seront bientôt versés aux bénéficiaires, afin que nous puissions voter favorablement et sans réserve sur ce rapport.
    Ce serait symboliquement important de le voter d’une seule voix. La balle est dans votre camp.

  • Pour un accueil digne des réfugiés LGBT (tribune dans le Huffington Post)

    Avant d'entrer dans le vif du sujet, laissez-moi vous dresser en quelques mots un tableau, celui qui reflète la réalité de vie de millions d'homosexuels et de transsexuels dans le monde. Un tableau noir.
    En 2016, dans huit pays, l'homosexualité est punie de mort. Près de 80 pays condamnent pénalement les relations homosexuelles. Plus des trois-quarts des pays africains criminalisent l'homosexualité. Une véritable traque des homosexuels, une traque institutionnalisée, est organisée et favorisée par les pouvoirs publics au Nigeria, en Ouganda, en Egypte, au Cameroun... En Russie, le président Poutine a instauré une homophobie d'Etat avec une loi de 2013 qui sanctionne la "propagande homosexuelle". En Inde, la Cour suprême a rétabli la pénalisation de l'homosexualité. Au Maroc, un magazine titrait en une, en 2015: "faut-il brûler les homos?". Je pourrais continuer à remplir des pages et des pages...
    La réaction de la communauté internationale s'est trop longtemps fait attendre. Mais en juin dernier (enfin!), pour la première fois de son histoire, le Conseil de sécurité de l'ONU s'est réuni pour parler spécifiquement des droits des homosexuels. La raison? Les atroces lapidations et autres exécutions sommaires, souvent filmées, dont sont victimes les homosexuels en Syrie et en Irak. C'est une véritable chasse à l'homme que Daech organise contre les homosexuels.
    La France, pays des droits de l'Homme -oui, j'y crois et je le défends- doit prendre toute sa part dans ce combat pour les droits de personnes persécutées simplement en raison de leur orientation sexuelle ou identité de genre. Nous nous devons de le faire plus fortement. Comment? En travaillant sur ce dossier en forme de serpent de mer que constitue la dépénalisation universelle de l'homosexualité mais aussi en mettant en œuvre, concrètement, des solutions adéquates à l'accueil des réfugiés LGBT.

    LIRE LA SUITE > Sur le Huffintonpost 

  • ELCS Infos 39

    Le numéro 39 d'ELCS Infos est enfin disponible. Ce numéro évoque notamment le nouveau bureau d'ELCS, la loi de Santé, le Guide API, l'engagement de la ville de Paris, ... 

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    >> Pour consulter la revue d'ELCS, en ligne, c'est sur elcs.fr / ELCS Infos 

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  • Le légitime soutien aux Chrétiens d'orient à la session de la région Ile-de-France. Mais quid des LGBT persécutés ?

    Avec mon groupe à la région Ile-de-France, j'ai déposé un amendement pour étendre le soutien que la région veut légitimement apporter aux Chrétiens d'Orient qui subissent de terribles persécutions.
    En effet, dans ce rapport les homosexuels sont oubliés alors qu'ils sont dans une situation similaire de persécution. Ils n'ont rien commis de mal. Mais ils sont juste persécutés, torturés, tués parcequ'ils sont... homosexuels ou transsexuels.
    Ils doivent donc aussi béneficier de notre total soutien comme les Chrétiens d'Orient et c'est ce que je demande à Valérie Pécresse.

  • Ma Question orale à Valérie Pécresse sur la lutte contre l'homophobie en Ile-de-france

    Lire la suite

  • Session du conseil régional d'Ile-de-france

    Ce jeudi et vendredi se déroule la session du conseil régional d'Ile-de-France présidé par Valérie Pécresse.
    Ce matin, je poserai une question sur la lutte contre l'homophobie en Ile-de-France et demanderai si la région va continuer à subventionner la marche des Fiertés LGBT. ile de france,jean-luc romero,valérie pécresse
    Les propos ambigus des Républicains durant la campagne électorale régionale et la nomination d'une virulente anti mariage pour tous à la tête de la commission de la famille de la région nécessitent une clarification de la présidente de région. (ci dessous: photo aux côtés de mon voisin le ministre Jean-Vincent Placé).

    ile de france,jean-luc romero,valérie pécresse

  • Le nouveau bureau d'ELCS en photo ... Rejoignez-nous !

    Voilà la nouveau bureau d'Elus Locaux Contre le Sida (ELCS) en photos.
    Rejoignez-nous dans notre combat contre le sida. Adhérez à Elcs !

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  • Célébration de mariages à Paris 12

    Beau début d'après-midi avec de nouvelles célébrations de mariages à la mairie du 12ème arrondissement de Paris.
    Toujours un honneur et une joie de célébrer l'union d'un couple...

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  • CR de mon procès pour insultes homophobes dans Le Parisien

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